Grand-mère [sic]

Ne faisez pas confiance aux mots qui jousent
Ceux qui s’assisent sur leur face voilez
Sensé dire des propos censés
Dilemne sans palier ce problème

Les choses dont auxquelles ont aurait pu se fier
Ne seront point exprimer correctement
Comparées ensemble et préparées d’avance
Voire même dites enfin, pour conclure.

S’il serait possible d’améliorer
Le discours bien qu’il ne prend pas
Acceuillir le cauchemard dysfonctionnel
De la plateforme socialle

Signe distinguable d’une éducation chancelante

Le concert

Qu’il vienne à nouveau
Vendre son bruit assourdissant
Pendant faire le bien
Du plus profond de son souffle

Qu’il rate ainsi l’espoir
Dissout dans un espace restreint
De ces mots vains
Ses paroles sans aucun regret

Qu’il soit homme sans doute
Jamais sûr de rien
Chanté sa certitude
Sur ton épaule forte

Qu’il n’ait rien de mieux à dire
Ralentissant vers la fin
Après mille répétitions
D’un original cantique

Prendre les armes

Prendre les armes: paroles et mots
Exprimer une force sans verser de sanglot
Rendre meilleur un avenir innocent
Faire violence aux mensonge discordant

Retenir à tout prix le gaspillage public
Arrêter les voleurs aux proportions bibliques
Évoluer avec insistance la plèbe harcelante
Déconnecter du média l’image abrutissante

Démocratiser à nouveau ce qui devait l’être
Changer vers le mieux sans tout envoyer paître
Récolter ce qu’on sème même si c’est dans le sable
Attribuer les erreurs aux vrais responsables

Retenir les ressources pour bien en profiter
Ruiner le superbe qui croit tout pouvoir acheter
Viser de son mieux et atteindre la cible:
Donner demain aux petits un avenir possible

Aléatoire

Sûrement pas plus vite que le temps
Arrêté au moindre coup de vent
Changeant du chaos à l’infini
Attracteurs des nombres plutôt discongrus

Avons nous une suite, une logique
D’une action à l’autre, dont
Le but semble toujours échapper
Au gré de la fatalité

De la plèbe insensible qui vaque
Les flashs des gradins en sont exemple
Jamais rien ne peut prévoir
S’il y en aura un à côté

Pourquoi n’y aurait-il pas union
Défi commun à atteindre
Sans doute que le rassemblement
N’aura pas assez porté fruit.

Moral

Je suis un sans idée
Raté mais provocant
Assis sur le sol
De ma faculté joyeuse

Ici m’est appris
La vertu du vice
La honte du mépris
La malice de l’incompris

Je ne peux que venir
Au plus profond des autres
Que la terre me salisse
En idée tout au moins

Cet absurde pensée
Que je ne peux saisir,
Que je ne peux crier,
Qui ne peut que mentir.

Grouille

Rien ne va plus
Les jeux sont faits
Encore foutus
Fiche-moi la paix

J’ai pas le temps
De te parler
Ça c’est urgent
Faut travailler

C’est difficile
De tout comprendre
L’air imbécile
J’voudrais me pendre

La fin est proche
Peut-être demain
J’veux pas être poche
À l’examen.

Écrire en bleu

Voilà tout un défi
C’est juste faire comme
Tout le monde presque.

Être bêlant une autre fois
Attendre juste un peu la progression
Écrire sans fin jusqu’à ce que
Plus rien ne frappe l’œil.

Mais voyons ça ne vient pas
Le changement ne fut
Pas assez brusque marquant
Le contraste est toujours.

Énorme comme une couleur
Indescriptible, une nouvelle teinte
Innommable, immuable.

Mais ça ne vient pas ici
Le nouveau est trop loin
On verra un autre jour.

Halloween

Une nuit peu profonde
Transe du néant
Assujettie à l’extrême
Des peurs profanes exhibées

Un espoir achevé
Fête colorée si sombre
Nul identifié, masqué
De ces peurs immondes

Aujourd’hui remplacé
Par des bêtises
Lorsque manquent les friandises
La fatigue de l’estomac suit

Occasion subtile
De se réjouir grâce
À des peurs d’antan
Révolues.

Brise

Trois pas sur le ciment craquelé
Avec de petites sandales à talons hauts
Le vent qui souffle dans ses oreilles
Elle entend le bruit du monde.

Un type passe
Ce doit être un type bien
Il promène son chien… beau chien
Se dit-elle.

Des mots passent dans ses yeux
Sans fin
Fondant sous la chaleur
De l’ombre fraîche.

Bien des reflets métalliques
Parsèment la rue à toute vitesse
Elle attend peut-être quelqu’un
Un type bien aussi sans doute.

Le vent pousse une canette vide
Lui fait penser à
Sa vie avant
Un jour.

Ignorance

Il a neigé sur les cèdres
Tard le soir
C’était la fin du monde
Et elle aussi avait

Son infinité, dignité à
Dire ce qu’elle en pensait
Sans trop se soucier
De la pluie blanche

Le jour, elle fuyait la nuit
De brillance en étoile
Pour ne pas sombrer dans
Un oubli trop connu

L’inconnu qui fait toujours si peur
Aux enfants gris
Cette nuit pâle
Assis là-bas.

La plèbe consultée
N’en finit plus de gémir
Pour ne moins penser
Qu’à d’autre choses