Mouche

La nuit gourmande d’un noir assommant
Ténèbres incertaines, grisâtres, plus que sombres
Autour d’un feu d’hiver froid
Bouillant d’une fièvre malade

Certaines des paroles déjà prononcées
Se révèlent assommantes par endroits
Car leur sens profond ne sera révélé
Ni-z-à vous ni-z-à moi.

Une mouche à la voix chevrotante
S’achemine bruyamment dans mon aire de repos
Elle s’oppose à la colère d’une chose contondante
Qui la fera voler mais cette fois sur le dos.

Transparence d’ailes contraste
D’un noir profond mais ennuyé
La nuit avance d’une lenteur inconcevable
Elle suit sa routine, la mouche l’accompagne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *